Dossier Dauphiné Libéré

Articles parus dans le Dauphiné Libéré
le 11 janvier 2018

L’impressionnant KO du jeune joueur clermontois Samuel Ezeala, dimanche lors du match contre le Racing, relance le débat sur le caractère trop violent du rugby moderne. Avec des commotions à répétition, et des parents inquiets. L’Isérois Marc Dugué, devenu tétraplégique incomplet à la suite d’un choc en match, témoigne.

Le rendez-vous était fixé à 11 heures au café des Sports du village, à Saint-Savin. Marc Dugué arrive en fauteuil roulant, accompagné de son auxiliaire de vie. Il a salué toutes les personnes présentes dans le bar, fait la bise à certains. Ici, tout le monde le connaît et tout le monde le soutient, depuis ce 8 novembre 2009.

Ce jour-là, lors d’un match opposant le CS Vienne, son équipe, à Saint-Savin, Marc Dugué reçoit un coup de tête d’un adversaire en pleine tempe. Malheureusement, ce coup lui éjecte le disque dans la moelle épinière. Celle-ci est lésée, pas sectionnée. Mais c’est déjà trop. Il est tétraplégique incomplet. Le début d’une nouvelle vie, qu’il n’a pas voulue.

Le joueur qui lui a fait ça était un ancien coéquipier, quand il jouait à Saint-Savin. Après cet accident, Marc Dugué n’a pas ressenti de colère. Huit ans après les faits, il se livre : « Tout le monde m’a dit que le coup était involontaire, dans l’action. À force, tu crois ce que tout le monde dit. Mais j’ai voulu avoir sa version, alors on s’est parlé en tête à tête. Il m’a avoué qu’il l’avait fait exprès, il voulait me faire dégoupiller. »

Une tentative de suicide en 2011
L’homme apprécie la sincérité, mais, cette fois, la colère est là. Ils ne se parleront plus pendant un an et demi. Cette haine en lui, Marc Dugué a mis du temps à la faire passer. « La colère te fait sans cesse ressasser, revenir en arrière. Ça te bouffe, tu n’avances pas. » Alors que lui ne demande que cela.

Mais les douleurs neurologiques, venues accompagner cette colère, sont trop fortes. Des sensations de brûlures, d’oppression. La moindre caresse qui peut être comme du papier de verre. Des allers-retours sur la table d’opération ou en centre de rééducation. Le tout devient insupportable, Marc Dugué n’en peut plus. Fin 2011, il a voulu en finir. « J’ai plis des médicaments. J’en avais marre, je ne voulais pas arrêter ma vie, mais juste dormir, faire une pause. Je n’en pouvais plus. »

« Il faut avancer »
Ses parents le sauveront. Aujourd’hui, il regrette d’avoir fait ça, un geste égoïste selon lui. Alors qu’il n’a jamais manqué de soutien depuis ce terrible accident, notamment au centre de rééducation avec les autres patients. « Vous avez vu le film « Patients » ? C’était pareil, on discutait de tout entre nous, notamment de sujets tabous, comme la sexualité. Il n’y avait pas de barrière, on disait beaucoup de conneries. C’est plus facile d’en parler avec eux, car ils t’emmènent sur ce terrain, ils m’ont débridé. J’ai appris à avoir beaucoup d’autodérision là-bas. Cela m’a beaucoup aidé à voir la vie différemment. »

Depuis, Marc Dugué réapprend à vivre avec son handicap et les contraintes. Ce qui ne l’empêche pas d’avoir des projets. « Il faut avancer », répète-t-il à plusieurs reprises pendant l’entretien. Il fait construire sa maison, où il espère pouvoir emménager en juin prochain. Il sort autant qu’il peut, « pour ne pas devenir un ermite. Mais le moindre effort me demande beaucoup de repos après. » Évidemment, cet accident lui a fait voir la vie autrement : « Je profite de chaque moment, on fait plus attention aux petites choses de la vie. » Il ne travaille plus, mais ne serait pas contre revenir près des terrains, retrouver ce qui fut sa passion, son mode de vie, avant que cet accident ne le stoppe. « J’aimerais bien entraîner, si une bonne opportunité se présente, avec une équipe de niveau Fédérale, pourquoi pas. » Marc Dugué vit avec un état d’esprit positif, héritage des valeurs du rugby, qu’il résume parfaitement avec cette phrase, qui lui sert de leitmotiv : « Je suis comme tout le monde, sauf que je roule. »

Yvan LEGALL



Marc Dugué est en fauteuil roulant depuis huit ans. Après une période difficile, il regarde désormais vers l’avenir. Il fait construire une maison et souhaite entraîner une équipe.
Photo Le DL/Yvan LE GALL


Sur la mauvaise pente

« Courage Samuel, reviens vite !! », C’est un message parmi d’autres, posté sur les réseaux sociaux dimanche soir, dans la foulée du KO subi par l’ailier de CIermont Samuel Ezeala, lors de la rencontre face au Racing 92. Ce message dit tout, sans le vouloir, du grotesque qui s’est noué autour du rugby depuis maintenant quelques mois et années. Non, un joueur qui vient de perdre connaissance pendant presque une minute, avant d’être évacué sur une civière dans l’effroi général, ne doit pas revenir « vite ». Il faut du temps et du repos, pour se remettre des séquelles d’un tel choc. Le rugby est sur une pente vertigineuse de dangerosité et de perversion. Souvent dans l’indifférence générale parfois au milieu de discours passéistes et rigolards, tels que « le rugby est un sport de combat » ou « à l’époque on rentrait en mêlée tête contre tête ». Ignoble et déplacé en 2018, où par ailleurs, les jeunes rugbymen commencent la musculation à 14 ans dans les centres de formation, âge auquel, en Nouvelle-Zélande, on bannit encore le jeu au pied des entraînements.

Les mots de Jean Chazal, neurochirurgien du CHU de Clermont-Ferrand, à propos du jeune Samuel Ezeala (18 ans), font froid dans le dos: « Le joueur n’est pas décédé, c’est tant mieux, mais la prochaine fois, ça pourrait arriver. S’il n’avait pas eu de soins sur l’instant, ce joueur, dimanche soir, il le serait. » « Un jour, il y aura un mort tellement les chocs sont violents », nous confiait un joueur du Top 14 il y a quelques mois. Malheureusement, il n’avait peut-être pas tort.

Thomas PEROTTO


St-Jean-en-Royans (Drôme) – « Il serait temps de revenir à un rugby plus sain »

Samedi 11 octobre 1997 au stade de Cluses (Haute-Savoie), les cadets du Sporting club royannais (SCR) disputent un match de championnat. Sur une banale action de jeu, Étienne Dallon reste à terre. Sa blessure, elle, n’est pas banale. Il ne se relève pas et se retrouve en fauteuil roulant. Depuis, l’homme fait front. Il est aujourd’hui co-entraîneur au SCR. Rencontre.

Que devrait-on changer dans le rugby aujourd’hui ?
« Parlons des jeunes. Il est inconcevable que, jusqu’à l’âge de 15 ans, ils ne soient pas exemptés de plaquages. Dans d’autres sports de combat, comme la boxe, les jeunes sont vêtus de protections et pratiquent dans des catégories suivant leur poids. Dans le rugby : rien. »

Comment devraient être réalisés les plaquages ?
« Ils devraient tous se faire au niveau de la ceinture (interdiction au-dessus de la ceinture et sous les genoux). Cela permettrait de faire beaucoup plus de jeu et on aurait moins de zones de blocages et de rucks, où sont donnés tous les mauvais coups. »

L’arbitre a-t-il un rôle à jouer ?
« Il faut sensibiliser les arbitres qui ne sont pas assez sévères sur les rucks (rentrées sur les côtés), les placages tête en avant… Ce n’est plus un sport de combat mais un sport de collisions ! »

Que pensez-vous du protocole commotion ?
« Au sein de notre club, c’est la première saison que nous en avons autant (6). Et sur le plan national, on observe hausse de 35 % chez les pros en trois ans. Qu’attend-on pour remédier à ce fléau ? Qu’il y ait des morts ? Il serait bon que les instances se penchent sur ces actions de jeu. Les entraîneurs ne peuvent qu’approuver le protocole, sachant que faire revenir sur le terrain, contre la décision de l’arbitre, un joueur ayant subi un KO, entraîne leur responsabilité. »

Que pensez-vous de l’apport de joueurs professionnels en fédérale 2 et séries inférieures ?
« Je suis contre car la mentalité n’est pas la même. Ce sont des pros, avec la mentalité pro, un physique de pro, l’engagement qui va avec, sans retenue dans les contacts. L’arrivée du professionnalisme a légalisé la violence avec comme seul objectif le résultat. Il serait temps de revenir à un rugby plus sain. »

Propos recueillis par Albert ARMAND


Vienne/La Tour du Pin – La prévention avant tout dans les écoles de rugby

Yves Rabatel, l’homme qui n’a jamais participé à une bagarre générale malgré une longue carrière de haut niveau, a été pendant 9 ans responsable de l’école de rugby au CS Vienne.

« Chez les plus jeunes, je n’ai pas souvenir d’avoir assisté à un KO. Depuis longtemps les placages au-dessus de la ceinture sont sanctionnés et les éducateurs sont très sensibilisés à cela. D’ailleurs, chez les jeunes en général, c’est surtout le plaqueur qui se fait mal. On a toujours travaillé la prévention, par des exercices de gainages, de renforcement au niveau des cervicales. Ce qui pose problème, c’est plutôt la différence de gabarits dans la même catégorie d’âge. On voit des grands costauds qui traversent le terrain face à des plus petits qui ont peur. C’est pour ça que j’avais mis en place le tournoi « Hémisphère sud » où les joueurs jouent par catégorie de poids comme ça se fait précisément dans l’hémisphère sud. Du coup, on ne voyait plus ce genre de chose ».

Thomas Trautmann, l’actuel responsable de l’école viennoise, fait les mêmes constats. « La question de la sécurité des joueurs et encore plus des jeunes a toujours été une préoccupation. La fédération propose des formations pour le développement du jeu sans contact à toucher, à ceinturer… Une commission travaille sur de nouvelles réglementations. À terme, chez les plus jeunes, on va éviter le contact. Jouer au rugby sans plaquer permet aussi de démocratiser le rugby et de proposer un jeu accessible à tous dans les écoles. Pendant des années, on nous a dit « cours droit », il fallait rentrer dedans. Aujourd’hui, on essaie de prôner le jeu d’évitement et de passes, tout en apprenant malgré tout à avoir les bonnes attitudes dans les zones de contact, bien placer sa tête, son dos. »

« Le plaquage est tout sauf une projection »
Alain Gensanne, qui depuis une décennie suit les cadets et juniors du CS Vienne, n’a jamais assisté à un KO dans ces catégories : « Il y a quelques fois des blessures dues à un mauvais positionnement du plaqueur, mais pas de KO. C’est plutôt un problème du top 14 ou du haut niveau dans les phases de déblayage. Il y a beaucoup plus de plaquages, donc plus de commotions, c’est logique ».

Du côté du Rugby club des Vallons de la Tour, on est également très vigilant. « Les gamins aiment les contacts. Moi, j’entraîne des tout-petits. Ceux qui attaquent, ils sont un peu brouillons parce qu’ils attaquent vite. Après, évidemment, il y a des gestes interdits, donc, en premier lieu, on leur apprend à plaquer correctement, mais aussi à tomber. D’habitude, quand on les agresse, dans la vie de tous les jours, ils se défendent. Là, il faut apprendre à subir l’attaque et donc à tomber. On enchaîne les plaquages sur les ateliers pour que le geste soit vraiment propre et donc pas dangereux. Il faut aussi apprendre à tomber avec le copain, c’est très important. Le plaquage est tout sauf une projection ! », explique Bruno Alexandre, entraîneur des moins de 8 ans au RCVT. Qui ajoute : « Les tout-petits, dès les premiers entraînements, on leur dit tout de suite qu’on est dans un sport de combat, pas dans un sport d’évitement. Il faut bien comprendre la notion de combat, c’est du combat d’arrachement de ballon. Dès qu’on est sur le terrain, on s’attend à ça. Après, dans l’extrême, le plus gros problème c’est les différences de gabarit. Des gabarits surdéveloppés face à des gamins de 18 ans, ça arrive tous les jours. On a des tournois qui se font sur gabarit, à Vienne par exemple, mais c’est très compliqué, il faut peser, mesurer. Et puis le problème aussi, c’est que le rugby est fait pour tout le monde, et en faisant ça, on exclut des joueurs. »

Jean-Paul ROUSSET et Guillaume DREVET

Les plaquages au-dessus de la ceinture sont interdits à l’école de rugby, ici sous le regard le Thomas Trautmann.


Rhône/Nord-Isère – Le comité du Lyonnais suit les grands blessés au quotidien

Depuis vingt ans, le comité du Lyonnais, qui regroupe les départements du Rhône, de l’Ain, la Loire et le Nord-Isère, est une référence en matière de suivi des grands blessés. « Nous avons huit blessés en fauteuil roulant et sept autres qui marchent, mais qui ont un handicap, comme un œil en moins ou un problème cervical. »

Le comité apporte un soutien moral à ces blessés, en organisant différentes activités pour eux. Ils ont ainsi été conviés à des matchs du LOU, du CSBJ, et devraient assister à un match d’Oyonnax en 2018. Ils sont également invités une fois par an au siège du comité pour une soirée organisée spécialement pour eux. « Certains ne peuvent pas se déplacer, alors on organise aussi des barbecues chez eux, en invitant tous les autres », souligne Jean-Pierre Verdier, président de la section sécurité et solidarité au comité.

Ce travail local vient en complément de ce que fait déjà la Fondation Ferrasse, qui agit au niveau national, en offrant notamment de l’argent aux blessés.

De son côté, la Fédération Française de Rugby organise chaque année, avant le début de saison.la formation « Jouer en sécurité ». Tous les entraîneurs de clubs sont obligés de s’y rendre, sous peine de pénalité. Lors de cette journée, un médecin et un arbitre interviennent pour expliquer les gestes à adopter en cas de blessure, les précautions à prendre, etc. « Le TOP 14 donne une image dramatique du rugby, c’est impressionnant à voir. Mais les graves blessures sont en régression, notamment grâce aux différentes formations », conclut Jean-Pierre Verdier.


Voiron – Des parents qui restent sereins au bord du terrain

Sur les pelouses du stade Géo-Martin, à Voiron, les M11 etM12 du Stade olympique voironnais (Sov) débutent l’entraînement ce mercredi soir.

Après un échauffement sérieux, les jeunes joueurs se lancent dans des passes, sans contact entre eux. Pour éviter toute blessure à froid. Les placages, ils gardent ça pour la seconde partie de l’entraînement.

Sur le côté du terrain, Louka, 11 ans, répète avec son entraîneur les bons gestes à avoir pour une blessure

Clémence Carisio est la maman de deux garçons de 7 et 12 ans. « Je ne suis pas trop inquiète des blessures. Dans notre famille, on pratique beaucoup les sports de combat et on sait que ça fait partie du jeu. »

Un peu plus loin, deux papas encouragent leurs fils respectifs et semblent aussi détendus. Etienne Chatel réagit : « On parle beaucoup du rugby, mais il y a de nombreux sports qui sont aussi dangereux. Et puis, on reste dans du rugby amateur. »

« Il y a trois ou quatre ans, les joueurs s’assommaient et reprenaient immédiatement le jeu. Il y a toujours eu des blessures dans le rugby. Mais aujourd’hui, les perceptions ont changé ». explique Frédéric De Lajudie, responsable de l’école de rugby au Sov et éducateur M12.

Le Sov met également en place le protocole conseillé par la Fédération française de rugby : si un joueur est à terre et présente des signes de commotion, il est automatiquement sorti du terrain. Il est également interdit d’entraînement pendant trois semaines.


TROIS QUESTIONS à Gilles Francony, praticien hospitalier, anesthésiste-réanimateur au CHU Grenoble-Alpes.

 Qu’est-ce qu’une commotion cérébrale ?
Une commotion cérébrale, c’est un traumatisme crânien qui est suffisamment important pour donner des troubles neurologiques de manière immédiate. Sa manifestation la plus fréquente, et c’est notamment ce qui s’est passé dimanche dernier lors de la rencontre entre le Racing et Clermont, c’est la perte de connaissance immédiate. C’est la même chose que le KO chez les boxeurs, d’une certaine façon… Il peut aussi y avoir d’autres manifestations, comme des troubles cognitifs, mais c’est plus rare. Lorsque l’on évoque une commotion cérébrale, on parle aussi d’ébranlement cérébral. La plupart du temps, nous avons affaire à des commotions cérébrales où les sujets récupèrent et reprennent connaissance assez rapidement. Mais cela ne veut pas dire que les lésions au niveau du cerveau sont absentes, loin de là. Pour les cas les plus graves, ceux où les sujets ne récupèrent pas dans les minutes qui suivent le choc, les individus, du fait de l’importance du traumatisme, peuvent sombrer dans un état de coma avec des lésions macroscopiques au niveau du cerveau que seul un examen d’imagerie peut constater.

Les jeunes sportifs sont-ils plus sujets aux commotions cérébrales ? Et quelles sont les précautions à prendre lorsque l’on subit un tel choc ?
Il n’y a pas d’interaction sur l’âge à proprement parler, que l’on soit jeune ou moins jeune. En revanche, le sujet victime d’une commotion cérébrale doit être observé et surveillé dans un milieu médical qui pourra veiller à la récupération des troubles neurologiques. Ensuite, en fonction de la récupération observée, et des lésions éventuelles, des indications pourront être prises pour effectuer un bilan d’imagerie, sachant que l’examen le plus fin reste, dans ce domaine, l’IRM. D’une façon générale, une commotion cérébrale n’est pas quelque chose à prendre à la légère, c’est tout sauf un événement anodin, même si le sujet récupère vite.

Un sportif ayant eu une commotion cérébrale augmente-t-il le risque d’en avoir une seconde ou, pire, risque-t-il de développer une maladie neurodégénérative plus tard ?
La morphologie des joueurs, on le voit, a énormément évolué au cours des dernières années. Les sportifs sont plus forts, plus puissants, plus endurants et tout cela, en fait, décuple l’énergie des chocs. C’est pour cette raison, notamment, que les chocs sont plus nombreux. Un sportif qui est victime d’une commotion cérébrale n’augmente pas le risque d’en avoir une autre. En revanche, il faut retenir qu’un traumatisme comme celui-ci entraîne des lésions. Ce qui est dangereux, ce n’est pas la pratique d’un sport, même physique, mais la multiplication des commotions cérébrales. Avec le temps, le cumul des traumatismes peut favoriser le développement de lésions dégénératives cérébrales. C’est notamment le cas pour ceux qui, au travers d’un examen IRM, ont déjà des lésions bien visibles. Dans la boxe ou dans le football américain, par exemple, plusieurs athlètes ayant connu des épisodes de traumatismes répétés ont un vrai risque de développer des maladies neurodégénératives. Des études ont été menées sur le sujet et c’est une réalité.

Propos reccueillis par Ganaële MELIS